Oubli ou ignorance ?
En 1961, le Québec adoptait une première mesure gouvernementale en matière d’art public, intitulée : La politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement. En 1981, le ministère de la Culture et des Communications se voyait confier son application. Depuis son adoption, quelque 3200 œuvres ont été intégrées à des bâtiments et à des sites publics, sur l’ensemble du territoire québécois.
Cette politique contribue à démocratiser l’art actuel en appuyant la création, à diffuser des œuvres d’art public réalisées par des artistes professionnels et à y sensibiliser la population.
Plusieurs réalisations apparues grâce à cette politique, peuvent être vues à Saint-Georges et dans la région. On en retrouve entre autres, à l’intérieur du CISSS de Chaudière-Appalaches à Saint-Georges (Hôpital).
Lors d’une récente visite à cet endroit, j’ai trouvé aberrant de constater qu’on avait altéré l’œuvre intitulé Le jardin étoilé, de l’artiste beauceron Lauréat Marois, RCA. On y a apposé des affiches directement sur l’œuvre, nous empêchant ainsi d’apprécier l’œuvre dans son intégralité. Ce tableau est situé au 1er étage, à droite en sortant de l’ascenseur, et recouvre une colonne. (Voir photo jointe).
Pourtant, la politique précitée a également pour but de sensibiliser ses différents acteurs aux valeurs, aux attitudes et aux actions susceptibles d’assurer à l’œuvre d’art des conditions optimales de pérennité. Certains acteurs semblent oublier ou ignorer les exigences de cette politique.
J’espère que l’on corrigera cette méprise sans tarder.
Claude Dutil, Saint-Georges