Le CRS Express soulevait la Coupe Futura il y a 10 ans

L’année 2020 marque le dixième anniversaire de la conquête de la Coupe Futura du CRS Express de Saint-Georges.

L’équipe beauceronne avait remporté la finale de la Ligue nord-américaine de hockey devant ses partisans, en six parties contre le Saint-François de Sherbrooke.

Karl Boucher, qui était alors le directeur général de la formation, garde de bons souvenirs de ce championnat. «C’est sûr que cela a été plaisant. C’est encore plus plaisant de gagner à l’endroit où j’habite», confie-t-il.

«Ce sont de beaux moments», renchérit l’attaquant Éric Bertrand. «C’était ma première année après ma retraite professionnelle. Je suis arrivé en Beauce parmi les miens, devant ma famille et mes amis. C’était un moment incroyable», poursuit-il.

Alors capitaine du CRS, Raymond Delarosbil pouvait enfin soulever le trophée après avoir vécu deux défaites crève-cœur lors de septièmes matchs dans les années précédentes. «C’est l’un des beaux souvenirs de hockey que j’ai. Nous avions une équipe complète. Dans ces années-là, les matchs étaient très physiques. Il fallait beaucoup de caractère. Et quand c’était le temps de jouer avec plus de finesse, nous étions présents aussi», mentionne-t-il.

Ce dernier se souvient de la performance d’Éric Deschênes devant la cage beauceronne. «Il avait connu un fort match lors du dernier affrontement», note le vétéran défenseur. Deschênes avait d’ailleurs signé un jeu blanc pour permettre à son équipe de remporter la victoire.

À l’attaque, des joueurs comme Kevin Cloutier, Jesse Bélanger et Yvan Busque, ce dernier ayant remporté le titre de joueur le plus utile des séries, ont mené la charge, mais d’autres joueurs se sont illustrés au cours des séries. «Jean-François Boucher a fait un travail extraordinaire. Il était excellent défensivement. Il frappait et il dérangeait l’adversaire», se souvient M. Bertrand.

L’attaquant Éric Bertrand se souvient particulièrement de la chimie que les joueurs avaient développée entre eux. «Nous étions une équipe unie et soudée. C’est un peu le pourquoi nous avons gagné la coupe. Chacun avait sa propre personnalité, mais cela a créé la recette gagnante», mentionne-t-il.

«Jean-François Laplante était une pièce maîtresse de l’équipe. C’était un joueur de caractère et un meneur. Mais quand tu gagnes, ce n’est jamais l’histoire d’un seul joueur. Tous les joueurs dans l’alignement ont tous fait quelque chose d’important pour te permettre de gagner», indique pour sa part M. Boucher.