La suprématie du hockey entre les mains des femmes
Avez-vous l’intention de vous lever aux petites heures du matin pour voir l’équipe masculine de hockey du Canada en action lors des prochains Jeux olympiques ?
À la lumière de ce que Hockey Canada a présenté comme formation, je doute bien que le hockey masculin passe plutôt inaperçu lors des Jeux de Pyeongchang. Mais à leur défense, il faut dire que les meilleurs joueurs n’étaient pas disponibles et en ce sens, Hockey Canada a choisi les meilleurs autres joueurs qui étaient mis à sa disposition.
À partie de là, est-ce que la suprématie du Canada au hockey masculin sera mise en cause ? Pas du tout car même si le Canada ne remporte pas de médaille, on pourra toujours se rabattre sur le fait que les meilleurs éléments ne participaient pas aux Jeux. Comme le Canada ne sera pas le seul pays qui sera fortement hypothéqué, il n’est pas impossible non plus qu’il gagne une médaille. Mais, médaille ou pas, le Canada va toujours demeurer une référence au niveau du hockey.
La suprématie du hockey retombe donc les épaules de l’équipe féminine de hockey menée par nulle autre que sa capitaine, beauceronne de surcroît, Marie-Philip Poulin. Au niveau féminin, les meilleures athlètes représenteront toutes leur pays de sorte qu’Équipe Canada aura encore passablement de pression. Les joueuses canadiennes sont les championnes en titre grâce aux coups d’éclat que Marie-Philip a réussis autant à Sotchi en 2014 avec le but égalisateur et le but vainqueur en finale qu’à Vancouver en 2010 avec les deux buts de son équipe toujours en finale.
Jouant habituellement dans l’ombre de l’équipe masculine, les femmes se retrouveront donc sous les réflecteurs à Pyeongchang. Et dieu sait comment Marie-Philip et sa bande savent répondre sous la pression. Si le Canada remporte une médaille d’or au hockey, ça sera possiblement l’affaire de l’équipe féminine.