Un rodéo respectueux des animaux
Droit animalier Québec (DAQ) voulait interdire certaines épreuves présentées au Festival western de Saint-Tite, comme la prise de veau au lasso et le terrassement du bouvillon. L’organisme a été débouté en Cour d’appel le 21 août, une nouvelle bien accueillie par les Festivités western de Saint-Victor.
« Ça nous touchait indirectement. Ces deux épreuves font partie de notre programmation. Des gens nous posaient des questions sur les traitements réservés aux animaux. Pour assurer notre viabilité à long terme, on se doit d’éviter la maltraitance à tout prix et d’avoir les festivaliers de notre côté », affirme le président des Festivités Western, Gabriel Cliche.
En 2018, un cheval décédait d’une défaillance cardiaque à la suite d’un rodéo. Les vétérinaires sur place n’avaient pas réussi à sauver la bête, qui prenait part à un concours de sellage. « C’est un événement très rare, qui n’était jamais survenu dans toute l’histoire de notre festival », dit M. Cliche.
Pour sa 45e édition en 2024, l’événement ajoutait une quatrième soirée de rodéo à sa programmation. Du 25 au 28 juillet, des milliers de festivaliers étaient présents à chaque soirée présentée par l’Équipe de Rodéo du Québec (REQ). Cette entreprise de divertissement est sanctionnée par l’International Professional Rodeo Association (IPRA).
« Les animaux et compétitions forment un tout. On se doit d’être transparent. Avec les changements apportés aux installations, les spectateurs voient mieux ce qui se passe derrière (le ring) », d’ajouter Gabriel Cliche.
Dans le cas de DMQ, la Cour supérieure avait refusé d’entendre leur cause en première instance. Tout comme la Cour d’appel, elle rappelait que c’est au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) de faire respecter la loi sur le bien-être animal.
En tout temps, les citoyens peuvent d’ailleurs déposer leurs plaintes au mapaq.gouv.qc.ca ou au 1 844 ANIMAUX (264-6289).