Un budget électoraliste et irresponsable
Le député conservateur de Beauce, Richard Lehoux, déplore l’irresponsabilité financière du gouvernement Trudeau liée au dernier budget fédéral. Dévoilé le mardi 16 avril, il prévoit un déficit de 40 G$ et 534 G$ en dépenses de programmes, en hausse de 8 %.
« Justin Trudeau répète sans cesse qu’il est là pour la classe moyenne. Je regrette, mais cette classe-là sait que tout mettre sur la carte de crédit n’est aucunement la solution. Elle est obligée de se faire un budget et de contrôler ses dépenses si elle veut survivre », dit M. Lehoux, rappelant que tous les budgets libéraux sont déficitaires depuis l’arrivée au pouvoir du parti en 2015.
Le député beauceron note que le Canada dépensera 54,1 G$ pour assurer le service de la dette. « C’est plus d’argent que ce que le gouvernement envoie aux provinces pour les soins de santé. C’est aussi un gouvernement centralisateur qui intervient dans les champs de compétence des provinces, et pas seulement au Québec », affirme Richard Lehoux.
Concernant les nombreuses annonces touchant le logement, ce dernier rappelle que plusieurs mesures proviennent des rangs conservateurs. En matière d’agriculture, Richard Lehoux dénonce le faible intérêt octroyé à ce domaine qu’il juge essentiel.
De plus, celui-ci n’a noté aucune action concrète pour améliorer la couverture cellulaire en zone rurale, un enjeu essentiel à ses yeux.
« À tous les mois dans ma circonscription, j’entends des histoires d’horreur de personnes passant près de mourir, car elles sont incapables de contacter les services d’urgence faute d’un réseau cellulaire adéquat. Je ne sais plus combien de fois je me suis levé (Chambre des communes) pour dénoncer la situation », indique-t-il.
Richard Lehoux critique également l’absence de volonté de doter les régions rurales d’un transport collectif adapté. « Globalement, ce budget possède une teinte orangée et très à gauche », croit M. Lehoux, faisant référence à l’entente entre les libéraux et néo-démocrates pour maintenir le gouvernement minoritaire en place.