Sainte-Clotilde-de-Beauce reconnaît sa maladresse

RÉGIONAL. La municipalité de Saint-Clotilde-de-Beauce a fait son mea culpa entourant les événements menant à la fermeture du Mont Grand Morne aux randonneurs, le 1er juillet. Il faut se rappeler que celle-ci s’est vue dans l’obligation d’interdire au public l’accès, puisqu’elle n’a pas été en mesure de renouveler les baux avec les propriétaires du site avant l’expiration du délai prolongé jusqu’au 30 juin 2024.  

« Lors des deux dernières années, la Municipalité, voulant améliorer l’expérience des randonneurs, a installé de nouveaux bâtiments d’accueil avant que les baux ne soient renouvelés. L’octroi de subventions importantes pour l’aménagement de ces infrastructures a précipité l’aménagement du site. Elle a donc erronément présumé qu’elle arriverait à renouveler les baux avant leur échéance », peut-on lire par voie de communiqué.

L’administration municipale affirme reconnaître la maladresse dont elle a fait preuve dans le déroulement des événements, mais assure qu’aucune de ses décisions n’a été empreinte de mauvaise foi. « Comprenant le sentiment de non-respect que les propriétaires ont ressenti, la Municipalité tient à réitérer ses excuses face aux interventions des dernières années sur des terrains privés. Elle ne désirait léser aucun d’entre eux qui lui ont permis, au fil des années, d’exploiter un site enchanteur et reconnu partout. Elle n’a qu’un souhait, soit de rétablir un lien de confiance. »

Le 2 juillet dernier, les propriétaires, qui désirent conserver leur anonymat, ont mentionné comprendre la déception des randonneurs et se sont dits ouverts à des pourparlers visant à permettre la réouverture du site, ce qui réjouit la municipalité de Sainte-Clotilde-de-Beauce.

« Nous espérons que les discussions pourront reprendre. […] Nous souhaitons ardemment une reprise des activités au Mont Grand Morne et assurons aux propriétairesm ainsi qu’à toute la populationm que nous mettrons tous les efforts afin de trouver un terrain d’entente. Sans la générosité de droit de passage des 25 dernières années, ce site exceptionnel n’aurait jamais été aussi connu », a déclaré le maire Gérald Grenier.