Saint-Honoré-de-Shenley: Usine Sartigan détruite par les flammes

INCENDIE. Le Service de sécurité incendie (SSI) de Saint-Honoré-de-Shenley a reçu un appel pour un incendie majeur dans un bâtiment industriel, chez Usine Sartigan sur le 4e Rang, vers 21 h 20 le 6 septembre.

Lors de l’arrivée des premiers répondants, le feu était déjà généralisé dans tout le bâtiment. Les flammes et un important nuage de fumée étaient visibles à plusieurs kilomètres des lieux. « On a utilisé une stratégie défensive. On voulait éviter que le feu se propage à d’autres bâtiments adjacents », mentionne Richard Gosselin, chef au SSI de Saint-Honoré.

Au moment d’écrire ces lignes, on ne connaissait toujours pas la cause de l’incendie. Il n’y a eu aucun blessé durant l’intervention. « Les employés ont quitté les lieux vers 18 h. Il n’y avait plus personne. Ce sont des passants qui ont signalé l’incendie. L’usine principale est perte totale, mais aucun autre bâtiment à proximité n’a été touché », précise M. Gosselin.

Une cinquantaine de sapeurs ont été demandés sur les lieux pour éteindre le feu. Les aides des Services de sécurité incendie de Saint-Martin, Saint-Benoît-Labre et de la Haute-Beauce ont été utilisées. Un délestage à distance a également été demandé par les pompiers. Plus de 1 000 clients ont été privés d’électricité. Les pompiers ont quitté les lieux vers 6 h du matin. 

Ne jamais abandonner

Quelques heures après la fin du travail des pompiers, l’un des deux propriétaires d’Usine Sartigan, Keven Roy, a réagi à l’incident sur son profil Facebook personnel. « On en revit une sévère aujourd’hui, ce n’est pas celle-là qui va nous arrêter non plus. Les manches sont déjà retroussées. Gros briefing ce matin. Nous sommes déjà en processus de redémarrage le plus tôt possible pour l’usine qui n’a pas été affectée. Le plus important de la chose, c’est que personne n’a été blessé, c’est seulement du dommage matériel. » Rappelons qu’en 2012, Usine Sartigan avait également été la proie d’un incendie majeur. 

Dans une vidéo présentant l’étendue des dégâts, publiée deux jours plus tard par M. Roy, on peut comprendre que l’entreprise n’a pas l’intention de rester les bras croisés bien longtemps. « Ça flambait encore et notre firme électrique était déjà sur place pour construire les tranchées, afin d’apporter une nouvelle source de courant dans l’usine qui n’a pas été attaquée. On veut redémarrer le système de soufflerie pour la ripe le plus rapidement possible. Le courant a également été ramené à la partie garage mécanique, n’ayant également pas été touché par l’incendie. La cantine a également été épargnée. Dans l’ensemble, pour que l’on puisse redémarrer la machine le plus rapidement possible. »