Programme ATCL : l’offensive est lancée
ENVIRONNEMENT. Afin de soutenir les efforts du milieu municipal dans l’atteinte de ses objectifs de lutte contre les changements climatiques, le gouvernement du Québec investit 500 M$ sur 5 ans, par le biais du programme Accélérer la transition climatique locale (ATCL). L’annonce a été faite le jeudi 8 février dernier au Centre de loisirs Atkinson de Scott.
« Le défi climatique, il est immense. […] Nous nous sommes donné un cadre rigoureux, mais très ambitieux », a débuté Benoît Charrette, ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, en qualifiant l’annonce « d’historique ».
Brièvement, le volet 1 du programme vise à soutenir les organismes municipaux dans l’élaboration de plans climat d’ici 2026 (réduire les émissions de gaz à effet de serre par exemple), tandis que le volet 2 tendra à appuyer la mise en œuvre de ces plans. Financièrement, la planification prévue dans le volet 1 représente une aide de 1 M$ par MRC, de même que 4,82 $ par habitant.
« Ce n’est pas le gouvernement seul qui peut arriver à atteindre ses objectifs. Année après année, je sens le désir encore plus grand pour une implication du milieu. […] Nous allons laisser les villes et les MRC décider des mesures qu’elles voudront mettre de l’avant », a-t-il précisé.
« C’est avec les municipalités du Québec qu’on peut réaliser tous ces projets. C’est une excellente annonce. […] Grâce à ce grand travail de collaboration, nous prenons part à la création de milieux de vie durables et résilients, partout au Québec », a déclaré Andrée Laforest, ministre des Affaires municipales.
« Tout le monde s’entend, le climat change. Avant de prendre des actions, on fait un plan. […] C’est essentiel », est d’avis Martin Damphousse, président de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), heureux que chacun des plans soit adapté aux réalités de son territoire respectif.
Pour Jacques Demers, président de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), les décisions au gouvernement passent toujours par les municipalités. Ce faisant, il se réjouit que le programme ATCL mette en lumière le rôle des MRC dans le domaine de l’environnement.
En Beauce ?
Bien au fait des dossiers qui concernent son territoire, Gaétan Vachon, préfet de la MRC de La Nouvelle-Beauce, a laissé entendre qu’il « va se servir au maximum » de ces nouvelles sommes.
Pour sa part, Jonathan V. Bolduc, préfet de la MRC de Beauce-Centre, croit que l’annonce est de bon augure. « On aurait aimé l’avoir avant, mais il y a sûrement une part d’information nouvelle qu’on va pouvoir aller chercher. »