Concept connu chez Alphare et au CSSBE 

Les résultats de l’étude sur les indices de grande vulnérabilité n’étonnent pas des responsables chez l’organisme Alphare et au Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin (CSSBE). 

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« Ce phénomène existe en Beauce et n’est pas nouveau. Une personne sur deux au Québec éprouve des enjeux importants en lecture et écriture. Les défis sont plus stressants lors d’une perte d’emploi ou une transition professionnelle. Même avec un emploi stable, il peut subvenir des abus importants sur divers aspects », précise la directrice générale d’Alphare, Annie Poulin.

Elle cite deux exemples : la signature d’un contrat de travail et la compréhension d’une hypothèque à l’achat d’une propriété. C’est pourquoi Alphare, au-delà du français, aide également les citoyens avec ses formations en calcul et technologie.  

« On doit encourager l’apprentissage tout au long de la vie pour la dignité, le mieux-être et l’autonomie de chaque personne », mentionne Mme Poulin. 

Le CSSBE mise beaucoup sur la formation professionnelle pour offrir de meilleures conditions aux futurs travailleurs. « Il faut arrêter de voir ça comme un plan B. Les récentes formations accélérées en construction sont de beaux exemples », dit Marie-Josée Fecteau, directrice du Service de la formation professionnelle, de l’éducation des adultes et aux entreprises du CSSBE.

Pour Yves Jacques, conseiller pédagogique au CIMIC, un diplôme d’études professionnelles (DEP) restera toujours un excellent moyen de gagner sa vie. « Les premières mises à pied, dans une usine, sont toujours les personnes moins qualifiées. Avec un DEP, on peut se replacer partout et même démarrer son entreprise », conclut-il.