CHRONIQUE DE FRÉDÉRIC : Comment réagir au déclin éventuel de nos parents ?
Dans notre édition du 18 septembre, ma collègue Marie-Édith Roy publiait un dossier sur les services aux personnes atteintes d’une maladie neurocognitive dégénérative. L’un des reportages impliquait sa propre mère, un témoignage menant à des réflexions dans mon cercle familial.
Je possède une saine relation avec mon père de 78 ans et ma mère de 74 ans. Mariés depuis 52 ans, ils ont fait leur possible pour offrir un meilleur avenir à moi et ma sœur aînée. Mes parents ont aussi la chance de côtoyer régulièrement leurs deux petits-enfants, aujourd’hui des femmes dans la vingtaine.
Malgré quelques conditions médicales, ces derniers possèdent une bonne santé générale. Comme tous les aînés, elle deviendra plus à risque avec le temps. Développer d’importants problèmes cognitifs ou physiques s’inclut dans un possible agenda.
Comment les enfants peuvent-ils y faire face sereinement ? Je n’ai pas encore la réponse à cette question, mais je conçois plus concrètement la disparition de mes parents dans quelques années. On ne souhaite jamais le décès d’un être cher, mais lorsqu’il ne peut plus prendre soin d’elle-même, la raison doit l’emporter sur l’émotion. Comme disait ma collègue, j’ai dû faire fi de mes propres craintes, car ce n’est pas mon bien-être et ma sécurité qui sont en jeu, mais les siens.
Petit conseil de la semaine : Nos parents quitteront tous ce monde. D’ici cette finalité inévitable, où leur dignité devra être prise en compte, profitons de tous les instants avec eux.