Poésie urbaine en forme de conte-slam
Artiste de la parole, Amélie Prévost puise à la fois dans la poésie et la performance scénique. Dans Kamikaze du vendredi, elle nous transporte dans l’esprit d’une femme écrivant sur commande en tentant de fixer les secondes, personnages et événements semblant lui glisser entre les doigts.
« Kamikaze du vendredi provient de mes chroniques radio au combat des mots de l’émission Plus on est de fous, plus on lit (Radio-Canada). En les mettant bout à bout, cela forme un monologue théâtral », précise Mme Prévost, dont la pièce a d’abord été lancée sous forme littéraire.
À mesure qu’écrit son personnage, un fil se tisse entre vie intérieure et extérieure, comme une ligne à laquelle s’accrocher. « Sur scène, je travaille avec un décor épuré et une présentation par tableau. C’est aussi un spectacle qui laisse une place importante à la musicalité », mentionne Amélie Prévost.
Celle-ci confirme que sa production s’adresse à un large public, y compris les spectateurs généralement moins à l’aise avec le conte-slam. « C’est un langage urbain où je crée des images identifiables à notre société », dit Mme Prévost.
Le spectacle Kamikaze du vendredi sera présenté le mardi 16 avril à 19 h à la Salle Alphonse-Desjardins de Saint-Georges (Cégep Beauce-Appalaches). Même si l’accès est gratuit, il est préférable de réserver ses billets auprès du groupe Les Amants de la Scène.