Un appel à la solidarité beauceronne pour leur venir en aide
Une campagne de sociofinancement a été lancée mercredi matin par le Carrefour jeunesse-emploi afin de venir en aide à sept travailleurs immigrants qui ont perdu la grande majorité de leurs biens, incluant d’importants documents personnels comme leur passeport, dans l’incendie de leur résidence le 27 octobre à Saint-Benoît.
L’objectif a été fixé à 10 000 $ sur la page de One dollar gift (cliquez ici pour y accéder). Il est également possible de faire un don en se rendant au CJE à Saint-Georges. L’organisme accepte aussi les vêtements, de même que les meubles. «Ils sont seuls ici. Leurs familles sont restées dans leurs pays d’origine. Nous voulons les aider et leur démontrer qu’ils font partie de la communauté beauceronne», explique l’agente d’intégration et de sensibilisation en immigration, Mélanie Grenier.
«Aujourd’hui, nous en appelons à votre solidarité légendaire. Les fonds amassés serviront à acheter des meubles, des biens de la vie quotidienne et des vêtements. Avec les fonds excédentaires, nous constituerons un fond d’urgence pour pallier à tout autre événement de ce genre», peut-on lire sur la page dédiée à la campagne.
À la suite de l’incendie, ils ont été pris en charge par la Croix rouge. L’organisme les a logés dans un hôtel de Saint-Georges et leur a offert les repas durant les trois jours suivants, en plus de leur donner un montant d’argent pour qu’ils se procurer des biens de première nécessité.
Le lendemain, les propriétaires des entreprises qui les embauchent ont contacté le député de Beauce-Sud, Paul Busque, pour qu’il leur vienne en aide. Celui-ci a alors contacté différents organismes, dont le CJE, pour structurer l’aide aux travailleurs sinistrés. «Ces travailleurs font désormais partie de notre communauté et il faut s’en occuper», commente l’attaché politique de M. Busque, Jean-François Fecteau, précisant que des appuis financiers devraient être confirmés par le ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, David Heurtel, ainsi que du ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais
Bilel Makni, Mohamed Rekhis, Mahmoud Gharbi, Bilel Hamdi, Mohamed Amir Masmoudi, Mohamed Ali Away et Rachid Alhyan sont arrivés en Beauce il y a quelques mois pour travailler dans des entreprises de Saint-Benoît. Six d’entre eux proviennent de la Tunisie. Ils travaillent chez Structure SBL à Saint-Benoît. Pour sa part, M. Alhyan est ingénieur en génie civil chez Acier d’armature de Beauce et possède sa résidence permanente.
Pour plus de détails, consultez l’article «Ils perdent tous leurs avoirs dans l’incendie de leur résidence».