COVID-19: les paramédics pourront faire du dépistage

Les techniciens ambulanciers paramédics peuvent maintenant prendre part aux efforts de dépistage de la COVID-19.

Pour accomplir les fonctions de dépistage, les paramédics devront toutefois être inscrits comme paramédic actif au registre de technicien en soins préhospitaliers d’urgence et compléter une formation spécifique à la technique. L’initiative avait reçu l’approbation du Collège des médecins le 16 septembre dernier.

L’annonce vient confirmer que le tout pourra être déployé à l’échelle de la province et que cela fera partie des protocoles, même si des paramédics, via certains CISSS et CIUSSS de la province, étaient formés pour le faire.

La nouvelle est bien accueillie dans les rangs des ambulanciers qui y voient une reconnaissance de leurs talents. «On reconnaît notre savoir-faire et nos compétences. On commence à nous inclure dans tout ça et on peut ainsi élargir notre champ de pratique. Nous sommes déjà en contact avec le virus et travaillons déjà sous certains protocoles », observe Christian Duperron, président des Travailleurs ambulanciers syndiqués de Beauce (TASBI).

« Ça pourrait nous amener  à travailler dans plusieurs scénarios. Autant sur du dépistage massif dans une résidence pour aînés en cas d’éclosion, par exemple, sur des cliniques mobiles, dans une clinique de dépistage conventionnelle et peut-être même directement chez les gens. Ça reste à voir », anticipe M. Duperron.

Il avoue que les formules qui seront privilégiées sont encore incertaines. « Je ne crois pas que l’on va mobiliser des véhicules ambulanciers pour faire passer des tests. C’est d’abord le CISSS de Chaudière-Appalaches qui établira les priorités, mais le fait de pouvoir contribuer à l’effort est très valorisant. »

Les étudiants en troisième année du programme d’études collégiales en soins préhospitaliers d’urgence et les techniciens ambulanciers de moins de 70 ans, qui sont inactifs au registre national, sont aussi inclus dans la démarche.