Génération Shag fait bouger les jeunes
DANSE. Une école de danse de la région, Génération Shag, permet à une centaine de jeunes d’apprendre les rudiments de la danse, et ce, dès l’âge de 3 ans.
Gina Chabot de Sainte-Justine a lancé sa propre école il y a maintenant 5 ans. Elle peut également compter sur la collaboration de six professeurs qui l’assistent dans son implication à enseigner le jazz, le ballet et le hip-hop.
«Je donnais des cours depuis quelques années et j’avais toujours rêvé d’avoir mon école, puis mettre mes idées de l’avant. Je voyais qu’il y avait du potentiel avec des élèves, surtout pour la compétition. Pour les groupes composés d’enfants de 3 à 5 ans, c’est plus difficile d’obtenir et de garder leur attention. C’est pourquoi on a besoin de plus de professeurs pour bien les encadrer», raconte-t-elle entre deux séances.
«Le but est de les faire bouger. Ça leur du bien et c’est différent. Ça leur permet de se changer les idées et de délaisser les claviers et les tablettes. En compétition, ça leur demande aussi de se responsabiliser, car ils doivent prendre soin de leur costume et se coiffer. On demande aussi aux parents de les laisser faire», ajoute-t-elle.
L’école compte maintenant dans ses rangs une cinquantaine de jeunes à Lac-Etchemin, une quinzaine en compétition à Sainte-Justine, une vingtaine à Saint-Fabien-de-Panet et une quinzaine à Saint-Prosper. Un groupe d’une dizaine d’étudiants du secondaire de l’École des Appalaches de Sainte-Justine doit bientôt s’ajouter et un groupe composé d’adultes pourrait bientôt être mis sur pied. «Ça fait longtemps que l’on y pense et comme nous fêtons nos cinq ans cette année, on pense que c’est opportun. En plus, notre spectacle de fin d’année sera un retour dans le temps, ce qui devrait aussi en inspirer plusieurs.»
Les séances viennent tout juste de reprendre pour Génération Shag dont l’année comprend deux spectacles à la mi-mai et des représentations chaque fin de session. «On aime faire des spectacles. Les jeunes peuvent participer au volet compétition dès l’âge de 10 ans, alors ceux qui veulent évoluer et grandir là-dedans et qu’on voit le potentiel, ils peuvent faire un bon bout de chemin avec nous.»
Gina Chabot est d’avis que la danse apporte aux enfants une certaine confiance en eux. «Les jeunes embarquent facilement. Ils ne viennent pas par obligation. On voit que c’est un loisir. Ce n’est pas évident pour eux de se présenter sur une scène, devant 300 personnes avec les parents et amis.»
Ayant son propre salon de coiffure en plus de l’école de danse, Gina Chabot a maintenant un agenda passablement chargé. L’intérêt est toutefois grandissant autour de son école et elle pourrait maintenant élargir ses horizons. «Je me suis fait déjà demander de faire des spectacles ailleurs et si des portes s’ouvrent dans des festivals ou autres, j’aimerais beaucoup.»