Un couple beauceron a vécu ensemble son premier Ironman

Édith Pépin et Simon LeBlanc pratiquent une multitude d’activités en couple. Ils ont décidé ensemble de repousser leurs limites en participant à leur premier Ironman le 21 août à Mont-Tremblant.

Inscrite chez les 25-29 ans, Édith Pépin a connu une excellente performance en remportant la médaille d’argent. Elle a terminé le parcours en 10h27m, devançant au passage 42 autres concurrentes.

Édith Pépin a également été la meilleure athlète au marathon (3h23m). Sarah Casaubon, gagnante de l’Ironman, a toutefois été plus rapide sur les portions à la nage et en vélo.

«Mon but était de le faire en moins de 11 heures. Les conditions étaient vraiment difficiles. Il pleuvait à siaux pendant la portion en vélo. Heureusement, le beau temps est revenu pendant la course à pied», de dire la jeune femme de Lac-Poulin.

Relevant aussi ce défi chez les 25-29 ans, Simon LeBlanx, de Saint-Prosper,  a pris le neuvième rang sur 134 athlètes. Il a complété en 10h1m ce trajet comprenant 3,8 km de nage, 180 km de vélo et un marathon.

«Même si j’aime le sport, je n’avais jamais participé à un simple triathlon. Ma blonde m’a juste dit que j’étais pas game avec l’Ironman et je me suis inscrit pour la suivre. Je suis vraiment rentré par la grande porte», mentionne-t-il.

Ajustements nécessaires

Le plus dur pour Édith et Simon a été d’ajuster leurs horaires respectifs pour bien s’entraîner séparément ou ensemble à une compétition aussi exigeante.

«Comme médecin qui fait beaucoup d’urgence à Saint-Georges, ça a été un grand défi de logistique pour allier le travail et l’entraînement. Une amie qui est médecin à Shawinigan avait déjà fait un Ironman et m’a convaincue que c’était possible d’y arriver», précise Édith Pépin.

«Je venais juste de revenir d’Australie où j’ai suivi un cours pour devenir sauveteur océanique. J’ai eu seulement un mois pour me préparer, mais mon horaire était plus flexible parce que mes études en éducation physique recommençaient seulement en septembre», d’ajouter Simon LeBlanc.

Tous deux aimeraient revivre cette expérience sportive, car les grands défis sont loin de les effrayer.

«J’ai gagné le Défi des 21 à La Baie en juillet où on devait pédaler pendant 332 kilomètres avec une ascension de 5000 mètres. Comme je fais aussi ma job en courant, c’est devenu une passion de le faire dehors», explique Édith.

«Le plus difficile pour moi a été de gérer mes efforts au marathon, car je suis habitué à courir de courtes distances. Je devrai travailler là-dessus», conclut Simon.