Jeff Rancourt plaide coupable pour ses dossiers de «sextorsion»
De retour au palais de justice de Québec le 20 juillet, Jeff Rancourt, 20 ans de Notre-Dame-des-Pins, a reconnu sa culpabilité dans huit dossiers reliés à des infractions sexuelles.
Ce dernier a notamment plaidé coupable à des accusations de leurre informatique, extorsion et harcèlement. Présentement en liberté sur engagement, il reviendra en cour le 17 mars 2017. C’est à ce moment qu’une date sera fixée pour déterminer la peine.
Jeff Rancourt avait été arrêté le 4 décembre 2014 chez lui à la suite d’une perquisition effectuée par les enquêteurs de l’Unité des délits familiaux et agressions sexuelles (DFAS) du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ).
Utilisant différents pseudonymes, ce dernier se créait de faux profils de jeunes femmes sur des réseaux sociaux afin d’obtenir des images sexuelles de garçons mineurs. Jeff Rancourt menaçait de dévoiler publiquement ces photos si on ne lui envoyait pas d’autres images.
En cour, celui-ci avait déjà mentionné n’avoir jamais accepté son homosexualité. Jeff Rancourt a d’ailleurs été suivi par un psychiatre.
Le SPVQ est intervenu en Beauce parce que les premières dénonciations provenaient de jeunes résidant dans la région de Québec.