Le manque de main-d’œuvre est un enjeu pour Stéphane Billette

Partout où il est passé dans Beauce-Sud avec Paul Busque, le ministre sortant délégué aux Petites et Moyennes Entreprises, à l’Allègement réglementaire et au Développement économique régional, Stéphane Billette, s’est fait parler par les entrepreneurs et les dirigeants d’entreprises du manque de main-d’œuvre.

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Pour faire le parallèle avec l’agrandissement de l’Éco-Pin ainsi que les aménagements qui y seront réalisés, dont la bibliothèque scolaire et municipale, Stéphane Billette salue la construction d’infrastructures pour les jeunes familles puisque ce sont ces incitatifs qui permettront à la municipalité d’accueillir de nouveaux arrivants.

«Ce sont des facteurs de localisations essentiels. C’est ce que veulent savoir les parents avant de déménager. Est-ce qu’il y a un service de garde? Est-ce qu’il y a assez de place à l’école ou si mon enfant devra voyager 1h30 en autobus?», précise le ministre en insistant sur le fait que c’est un ensemble de facteurs qui permettront d’améliorer la situation du manque de main-d’œuvre en région, particulièrement en Beauce où le taux de chômage est à son plus bas, aux alentours de 2,9 %.

Quatre points pour améliorer la situation

Pour Stéphane Billette, régler le problème de manque de main-d’œuvre dans les régions, en Beauce et au Québec passe par cinq points. Tout d’abord, l’immigration, mais encore faut-il non seulement bien les répartir au Québec, mais aussi les accompagner dans ce changement de vie. Il mentionne que les immigrants restent souvent quelques mois dans les régions avant de se diriger vers les grandes villes puisque les régions et les entreprises n’ont pas les outils pour inclure et intégrer les immigrants dans le milieu. Il souhaite ajouter plus de services d’intégration en ouvrant, entre autres, des bureaux d’immigration en région afin d’offrir aux dirigeants d’entreprises des façons de mieux accueillir et intégrer les immigrants dans les communautés par exemple donner de la formation en entreprise ou des cours de langue directement sur le lieu de travail.

L’autre option qu’il privilégie est l’automatisation des usines et la robotisation afin d’améliorer la productivité. Les travailleurs pourraient alors être formés pour faire la programmation des différentes machines plutôt que d’effectuer le travail à la main.

Pour ce faire, la formation est aussi un enjeu. Il est nécessaire de l’adapter à ces changements afin que les travailleurs actuels ne soient pas dépassés par les nouvelles technologies présentent dans leurs milieux de travail.

Finalement, M. Billette et les libéraux croient qu’il faut garder les gens plus longtemps sur le marché du travail.