Promouvoir les arts et la Ville passe aussi par une salle de spectacle
Depuis l’instauration de sa première politique culturelle en 1996, la Ville de Saint-Georges a fait d’énormes pas pour promouvoir les arts et la culture. Elle y consacre aujourd’hui 1,3 M$ de son budget, soit une hausse de 7 % sur 2015.
Depuis l’instauration de sa première politique culturelle en 1996, la Ville de Saint-Georges a fait d’énormes pas pour promouvoir les arts et la culture. Elle y consacre aujourd’hui 1,3 M$ de son budget, soit une hausse de 7 % sur 2015.
La semaine dernière, la municipalité a mis le cap sur la culture avec son tout premier plan d’action. L’une des grandes orientations de celui-ci rappelle que la Ville doit développer des lieux et des équipements culturels dignes de ce nom. Certes, les projets de réaménagement du centre culturel Marie-Fitzbach en véritable maison de la culture et la création d’une place publique pour la tenue d’événements d’envergure sont prometteurs. Malgré tout, il manque toujours un ingrédient essentiel à la recette : une salle de spectacle conforme et professionnelle.
Au cours des trois prochaines années, la municipalité entend mener une veille stratégique de tous nouveaux programmes d’aide financière qui pourraient faciliter la concrétisation de ce projet. Au moins, cela permet de maintenir le rêve en vie en attendant que les astres soient tous alignés… une autre fois.
En 2010, la Ville avait les subventions des gouvernements, mais la population s’est opposée au règlement d’emprunt pour le projet du complexe culturel qui s’est ensuite écroulé comme un vulgaire château de cartes.
Six ans plus tard, force est d’admettre que la Ville devra s’armer de patience. Elle n’a toujours reçu aucune aide financière gouvernementale pour réaliser la réfection du mur de soutènement de la Promenade Redmond. Après un demi-siècle d’usure, ce projet est prioritaire pour des questions de sécurité.
Attendre après les gouvernements n’est pas dans la nature des Beaucerons. Il n’y a donc qu’une solution à l’horizon pour que la salle de spectacle voie le jour, soit la traditionnelle corvée. Beauce Art est le parfait exemple que l’implication du milieu d’affaires dans un projet culturel est possible et souhaitable. Notre identité et notre culture en dépendent.