Le «gaz» en bas d’une «piasse»
N’est-ce pas plaisant d’aller faire le plein d’essence par les temps qui courent ? L’essence n’est-elle pas vendue en bas de 1 $ le litre, voire même de 90 sous ? Il y a belle lurette qu’on a vu ça.
Je vais peut-être passer pour un dinosaure mais je me souviens d’avoir fait le plein de mon véhicule pour 4.50 $. Il faut dire que je conduisais à l’époque une… Mini Austin. Et je dois aussi dire que je m’y connais un peu en cette matière car je suis au monde dans un garage. Non, en fait, je suis né à l’hôpital de Saint-Georges mais mon père, Berthier, possédait un garage et il vendait de l’essence. Comme Obélix, je suis donc tombé dans la potion magique étant tout jeune.
Toujours est-il que j’ai grandi en voyant le prix de l’essence monter et ne jamais descendre ou à peine. À l’époque, les propriétaires de stations d’essence avaient même fait front commun pour tenir tête au gouvernement qui avait instauré une »fameuse taxe ascenseur ». Or, l’ascenseur était tellement défectueux qu’il ne faisait que monter le prix des taxes, de sorte que les détaillants ne pouvaient à peine couvrir leurs frais d’opération tellement leur marge de profits diminuait. Et bien sûr, les clients n’étaient pas de bonne humeur.
Par la suite, la terre a continué de tourner et l’ascenseur a toujours continué de monter de sorte que le coût du pétrole est parti en orbite au grand dam des consommateurs. Surtout, comme par un drôle de hasard, que le prix du litre d’essence fait toujours un bond à l’aube des grandes vacances d’été ou des fêtes.
Le prix de l’essence a aussi une incidence directe sur les produits de consommation, transport oblige. C’est donc une excellente nouvelle d’apprendre que le coût de l’essence est en baisse et ne devrait pas tellement monter au cours de la prochaine année. Cette situation devrait avoir un effet direct sur les prix de plusieurs produits et par le fait même laisser un peu plus d’argent dans nos poches.
Après tout, nos gouvernements viennent tellement nous égorger que si nous pouvons avoir un peu de répit financièrement, nous nous en porterons que beaucoup mieux.