LA CHRONIQUE DE FRÉDÉRIC : Page tournée sur une très longue grève municipale

Après huit mois de grève, les résidents de Saint-Georges renouent enfin avec des accès entiers aux infrastructures en loisir et culture. Avec un regard optimiste, nous pouvons prendre cela comme un cadeau de Noël devancé.

Évidemment, je suis heureux que ce conflit de travail relève du temps passé. Vous ne m’entendrez pas me prononcer directement sur les revendications des syndiqués, ni les positions de la Ville envers ce renouvellement de convention collective. Ma rigueur journalistique exige la neutralité, chaque partie possédant le droit légal de négocier ou contester comme bon lui semble.

Cependant, on ne peut nier les tristes conséquences de ce long conflit de travail. Mes pensées s’alignent surtout sur trois éléments. Les enfants se voyaient priver de leurs activités favorites. Quelques commerçants perdaient des sommes importantes en raison d’activités annulées.

L’image de notre ville était mise à mal, particulièrement en saison estivale. Piscines fermées, poubelles débordant de déchets, accès impossibles aux terrains de tennis, toilettes chimiques éparpillées… notre ville méritait mieux que cela. Après cela, l’important reste que tout est revenu à la normale.

Petit conseil de la semaine : Saint-Georges possède de multiples infrastructures en loisir et culture. Utilisez-les et rappelez-vous que les travailleurs municipaux, syndiqués ou cadres, demeurent des citoyens à part entière. Il y aura toujours deux côtés à une médaille.