LA CHRONIQUE DE FRÉDÉRIC : Des réseaux sociaux et leurs dérapages effrayants

Menaces, insultes, racisme, sexisme, homophobie, justice populaire… les réseaux sociaux m’effraient (parfois) au plus haut point. Le pire de l’humanité coexiste alors sur eux, par des écrits exprimant des choses que l’on ne dirait jamais en face à face.

Se cacher derrière un clavier d’ordinateur ou sur le téléphone, afin de déverser cette haine, demeurera toujours un geste de pleutre. Plusieurs de ces gens, traînés devant les tribunaux, s’aplaventrissent en disant que leurs propos ont dépassé leurs pensées. Effectués en personne, ces gestes mèneraient automatiquement à une peine criminelle. Pourquoi serait-ce différent virtuellement ?

Je n’accepte pas davantage les citoyens qui, par l’intermédiaire de ces réseaux, transforment toute situation en tribunal populaire. Le quotient intellectuel d’une foule est inversement proportionnel à sa grandeur. Pour reprendre une expression sportive, on règle ça « dans la chambre » avec les gens et services concernés, comme la police et les palais de justice.

L’humain est plus connecté que jamais. Malgré cela, son utilisation des technologies représente l’équivalent de donner des allumettes à un pyromane. Quand ce n’est pas la haine, le vide intersidéral des « influenceurs » cuisine notre cerveau en bouillie pestilentielle.

Petit conseil de la semaine : Toutes ces heures perdues en réseaux sociaux, transformés en temps bénévole, règleraient beaucoup de problèmes sociétaux. Lâchez vos applis et rencontrez de vraies personnes pour vivre VOTRE VIE.