Autoroute 73 : après Saint-Georges, c’est la fin du monde !

Après avoir entendu les propos de notre député au provincial concernant la transformation de l’autoroute de la Beauce en un boulevard urbain à la hauteur de ville Saint-Georges, je suis tombé en bas de ma chaise… Je suppose qu’il n’a pas fait une longue consultation auprès des Beaucerons pour en arriver là.

Doit-on accepter de transformer une autoroute en un  boulevard urbain situé à l’est de quelques mètres d’un autre boulevard cauchemardesque rempli de feux de circulation et de limites de vitesse causés par l’établissement de propriétés ou de commerces ?  Poser la question, c’est connaître la réponse.  Allez voir ce que cela donne sur le boulevard Robert Bourassa à Québec à partir des galeries de la Capitale vers le nord et vous allez vite comprendre.

Il paraît que cela coûte trop cher !  En Beauce, un investissement pour le futur, c’est toujours trop cher !  Les milliards investis à Montréal, à Québec, ou vers le Lac Saint-Jean, c’est correct mais quelques millions pour terminer une autoroute internationale en Beauce c’est catastrophique !  Et à propos, qui finirait par payer la facture de l’entretien de ce boulevard urbain ? Je ne sais pas mais je parierais que ce boulevard deviendrait un bon moyen de transférer la facture à la ville en plus de priver la région d’une vraie voie de communication nord-sud de la frontière au reste du Québec et aux provinces maritimes comme cela aurait dû être depuis de nombreuses années.

Depuis les débuts de la réalisation de cette autoroute, c’est toujours une bagarre à n’en plus finir pour chacun des petits bouts de son prolongement. Pourtant, c’est un élément indiscutable de développement d’une région  et non seulement d’une paroisse ou d’une ville. Est-ce possible de faire l’unanimité pour une fois et de la finir cette autoroute ?  Pourquoi faut-il toujours se battre et se contredire à chaque fois qu’on veut avancer dans ce dossier ?  Ne pourrait-on pas enlever ou changer  nos oeillères qui nous concentrent sur notre présent stationnaire pour des longues-vues qui nous montreraient un futur prospère ? Quand on pense petit, on reste petit!

Cessons de nous contredire et faisons consensus pour achever l’oeuvre qui améliorera nos

communications et notre développement avec nos voisins du sud comme du nord.  

Ne nous laissons pas endormir par ceux qui ne pensent qu’au présent… La Beauce mérite un futur bien meilleur.

 

Michel Longchamps