Cartographies des milieux humides et zones inondables
MUNICIPAL. Lors des conseils des maires des MRC Beauce-Centre et Beauce-Sartigan, le 16 octobre dernier, les élus ont abordé le sujet de l’environnement. Il a été question d’une proposition de cartographie des milieux humides et d’une validation d’une cartographie de la zone inondable.
Canards Illimités Canada effectuera une cartographie plus précise des milieux humides pour l’ensemble de Chaudière-Appalaches. La précision des données atteindra les 3 000 m2 et offrira des portraits aériens de haute qualité. « Les milieux humides, c’est comme les éponges. C’est très important dans le climat, pour la rétention d’eau », mentionne le préfet de la MRC Beauce-Centre et maire de Saint-Victor, Jonathan Bolduc.
« Le projet consiste à peaufiner et à acquérir de nouvelles données. Ce qui est important de comprendre, la gestion des milieux humides relève exclusivement du ministère de l’Environnement. Ces données nous servent à guider la population », précise Hugo Coulombe, urbaniste et directeur de service à la MRC Beauce-Sartigan.
Un montant de 28 167 $ sera versé par la MRC de Beauce-Centre pour l’élaboration de ce projet. L’argent proviendra de l’enveloppe Plan climat en lien avec le Plan régional des milieux humides et hydriques. De plus, une contribution en temps et ouvrage sera réalisée par une employée du département Aménagement du territoire d’une valeur de 1 000 $. Le coût pour toute la région de Chaudière-Appalaches est autour de 1,1 M$. La part de la MRC de Beauce-Centre représente environ 2,7 % du coût total.
De leur côté, les maires de la MRC Beauce-Sartigan ont préféré conserver le statu quo pour le moment. « On aimerait bien avoir l’orientation des autres MRC avant de prendre une décision. Par la suite, on le ramènera autour de la table et on statuera. Je crois que tous les maires ont compris l’enjeu en lien avec ça », a commenté le préfet et maire de Saint-Honoré-de-Shenley, Dany Quirion, après la présentation du projet en conseil des maires. Si la MRC adhère à cette caractérisation des milieux humides dans la région, cela représenterait une dépense de 65 900 $.
Zone inondable
Les trois MRC de la Beauce devront faire valider leur projet pilote en cartographie de la zone inondable auprès du ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs. Ce projet pilote avait été réalisé par l’Université Laval en 2017 et s’était terminé en 2023. Un budget de 2 M$ avait été alloué, mais la facture s’était finalement élevée à 1,7 M$. Les résultats avaient été soumis et approuvés par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation.
En effet, les MRC de la région devront recevoir la validation du ministère de l’Environnement afin que la cartographie actuelle corresponde aux nouveaux cadres normatifs. Le mandat a été accordé à une firme d’expertise de Saint-Joseph au montant de 25 000 $.
« Le message que l’on a laissé entendre c’est que l’on allait jouer en équipe avec les autres MRC de la grande Beauce. Cette résolution n’engage à rien à la suite du dépôt du rapport. La prochaine étape, ça va être de faire ce qu’il manque », explique le directeur général de la MRC Beauce-Sartigan, Éric Paquet.
Écocentres
Les écocentres de Saint-Odilon-de-Cranbourne et de Saint-Victor entreront en fonction au printemps 2025. C’est l’entreprise Excavations de la Chaudière qui a remporté l’appel d’offres. Les factures étant de 89 130 $ pour Saint-Odilon et de 80 524 $ pour Saint-Victor. « C’est toujours plus aisé d’amener la participation des gens lorsque le point de dépôt est rapproché. Au-delà de 10 ou 15 km, les gens décrochent », a souligné M. Bolduc.
Suivi réfection du siège social
Les travaux au siège social de la MRC Beauce-Sartigan suivent l’échéancier. M. Paquet évalue que les travaux seront exécutés d’ici février 2025. Les employés déménageront dans leurs nouveaux locaux d’ici avril 2025. Jusqu’à présent, une somme de 95 000 $ a été ajoutée pour les différents changements apportés au projet. La MRC avait prévu un montant de 130 000 $ pour les imprévus. Les plus grosses dépenses ajoutées sont la destruction de la voûte, modifiée en bureaux supplémentaires, et l’ajout du filage internet et téléphonique, non prévus dans le contrat initial.
* Avec la collaboration de Mathieu Fournier