2,6 millions $ pour le secteur bioalimentaire en Chaudière-Appalaches

AGRICULTURE. Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, André Lamontagne, a confirmé lors d’une conférence de presse tenue au Verger Custeau de Kinnear’s Mills, le lundi 30 septembre, le renouvellement de l’entente sectorielle de développement du secteur bioalimentaire de la Chaudière-Appalaches. D’une période de quatre ans, celle-ci comprend une enveloppe de plus de 2,6 M$ destinée à soutenir divers projets.

Cette entente appuie le développement du secteur bioalimentaire de la région par la concertation des principaux acteurs, la valorisation de ses produits et le support à la commercialisation de ceux-ci. Différents partenaires y participent financièrement, soit le ministère de l’Agriculture (2 M$), le ministère des Affaires municipales (100 000 $), la ville de Lévis et les MRC de Chaudière-Appalaches (399 829 $), ainsi que la Fédération de l’Union des producteurs agricoles de Chaudière-Appalaches (156 198 $). 

« Le secteur bioalimentaire, c’est à la grandeur du Québec. C’est un peu l’épine dorsale de bien des régions de la province. Ce sont des milliers et des milliers d’entreprises et de travailleurs en agriculture primaire et en transformation. Ce sont des communautés qui dépendent de leur vitalité. […] Quand il y a des gens qui se lèvent un matin en disant : et si nous nous mettions à travailler ensemble, à prioriser et à voir ce que seraient les meilleures choses à faire pour que ce soit bénéfique pour nos entrepreneurs et nos communautés, ça donne des choses pas mal intéressantes. Nous avons un outil, soit les ententes sectorielles, où nous accompagnons les différentes régions qui viennent décider ensemble quels sont les meilleurs leviers pour être en mesure de faire prospérer leur secteur », a expliqué le ministre Lamontagne.

La Table agroalimentaire de Chaudière-Appalaches (TACA) est responsable de cette entente sur le territoire. Elle mise sur la concertation des acteurs afin de concevoir et de mettre en œuvre des actions de développement mobilisatrices et structurantes. La région, qui comprend plus de 5000 entreprises en bioalimentaire, représente la deuxième en importance au Québec en ce qui a trait à ce secteur économique. « Nous avons un très grand territoire et tout le monde a ses défis différents. Pour cette entente, ce n’est pas juste l’équipe de la TACA qui va décider. Il y aura une consultation régionale et tout le monde pourra apporter ses idées et aura le droit de parole », a souligné la présidente de la TACA, Natacha Lagarde.

Cette dernière a précisé que trois grandes actions seront mises en œuvre. « La première est de faire découvrir à la population la diversité des produits, des projets, des initiatives et les individus derrière les entreprises bioalimentaires de la région. La seconde est l’engagement dans les différents projets, événements et autres occasions de promotion. La dernière est de sensibiliser les entreprises bioalimentaires aux défis et aux enjeux de notre région pour devenir des acteurs socioresponsables. »

Le processus de consultation ayant été enclenché, et qui se déroulera au cours des prochains mois, permettra d’établir les priorités du secteur qui seront par la suite déployées pour les années à venir. La région pourra ainsi sélectionner les projets les plus porteurs en appui au secteur bioalimentaire. Notons enfin que le réseau des Arrêts gourmands, le volet de la remise en culture des terres en friche et la mutualisation des transports pour atteindre les marchés avaient notamment fait partie de la première entente sectorielle.