Soirée féminine électrisante
CULTURE. La quatrième édition d’Art sonore à l’Abbaye, événement phare d’EXEcentrer, se déroulait du 11 au 14 septembre à Saint-Benoît-Labre. La programmation comptait une retraite créative de trois jours et la présentation des œuvres la quatrième journée, à l’abbaye Notre-Dame-du-Bon-Conseil.
Émilie Payeur, artiste de Thetford Mines, a ouvert le bal en utilisant divers dispositifs électroniques pour créer un univers sonore électrisant. Le duo composé de la violoniste Sophie Trudeau, et de la cinéaste Michaela Grill, a poursuivi la séquence avec une performance inspirée par le phénomène de cymatique.
Diane Labrosse, pionnière de la musique électronique expérimentale, concluait la soirée. Devant une quarantaine de spectateurs, elle a conçu un voyage dans l’imaginaire grâce à des sons enregistrés dans l’abbaye au cours de la résidence.
« On a eu droit à une super soirée avec quatre générations de créatrices formidables. Ça a été un privilège de passer du temps avec ces femmes aussi brillantes que talentueuses », indique le commissaire d’EXEcentrer, Alain Lapierre.
En parallèle des prestations, EXEcentrer a invité une artiste de la relève. Tania Bonardo-Pellerin présentait une installation cinétique et sonore, Nocturne électronique, œuvre méritante du prix Avatar de l’Université Laval. Une table ronde sur le thème La place des femmes dans l’écosystème de l’art sonore au Québec, a aussi eu lieu en après-midi. Elle était animée par Dominique Laquerre, directrice sortante du Centre d’art Jacques et Michel Auger de Victoriaville.