Nouveau tronçon cyclable au sud de Saint-Georges

Intégrée dans la Véloroute de la Chaudière, la piste cyclable de Saint-Georges a été prolongée de deux kilomètres. Le parcours, allant de l’usine de filtration au barrage Sartigan, nécessitait un investissement de 1,78 M$.

La majorité de cette somme (1 M$) était payée par le Programme provincial d’aide financière au développement des transports actifs dans les périmètres urbains (TAPU). Pour concrétiser ce projet, 11 propriétaires ont accepté de vendre une lisière de terrain ou cédé une servitude de passage à la ville de Saint-Georges.

Cette portion cyclable, entièrement asphaltée, demeure accessible par le barrage Sartigan ou le centre-ville, ainsi que cinq points d’accès (usine de filtration, 151e Rue, 155e Rue, Chez Gérard, Napa). Des stationnements incitatifs ont été ajoutés au nord de l’usine (12 cases) et sur la 155e Rue (17 cases). 

Dans une optique d’aménagement paysager, la Ville a replanté 23 arbres, planté 320 arbustes, 125 vivaces et plus de 500 mètres carrés de fosses de plantations. Au cours des prochaines années, d’autres arbres et arbustes s’ajouteront dans les talus. 

« Dans des projets comme cela, on peut se buter à plusieurs embûches. […] Les premières ententes signées (avec les propriétaires terriens) remontent déjà à 2010. Ça fait longtemps qu’on attendait ce projet rassembleur », dit Alain Roy, directeur des services techniques à la ville de Saint-Georges. 

Pour Manon Bougie, conseillère et mairesse adjointe, l’initiative permet également aux résidents et visiteurs de redécouvrir la rivière Chaudière. « On la voit sous un tout nouveau point de vue », a-t-elle mentionné lors de l’inauguration officielle, le mercredi 28 août. 

Afin de créer une boucle complète, la Ville souhaite l’ajout d’une piste ou une bande cyclable entre le barrage Sartigan et l’école des Deux-Rives. Le prolongement de la piste au nord de la municipalité, entre le Carrefour Saint-Georges et la 90e Rue, est également dans les plans à long terme. 

« Nous voulons que ce soit le plus sécuritaire possible. À semer des graines, il va finir par pousser quelque chose », d’ajouter M. Roy.