Un grand potentiel dans les vélos électriques ?
Dans nos rues et sur les pistes cyclables, le nombre de vélos électriques est en recrudescence. Au-delà du marketing des entreprises, l’organisme Vélo Québec voit un grand potentiel dans ce moyen de déplacement.
« Ça représente une plus large démocratisation à l’utilisation du vélo. Avec le vieillissement, certains cyclistes perdent des capacités physiques. Le vélo électrique peut les assister. Les gens allant travailler à vélo contrôlent mieux leur transpiration. Ça facilite aussi le transport des enfants et marchandises », donne comme exemples le porte-parole de Vélo Québec, Louis Lalonde.
Chez les cyclistes habitués aux vélos standards, l’assistance électrique peut offrir un soutien partiel sur des parcours difficiles, notamment lors d’une ascension abrupte. Vélo Québec n’encourage pas l’utilisation permanente du système.
« L’objectif demeure l’exercice physique et la cohabitation des véhicules. Il y a du rattrapage à faire sur ce dernier point », admet M. Lalonde, rappelant les interactions parfois difficiles entre les vélos, trottinettes et autres véhicules.
Le cycliste d’un vélo électrique doit toujours porter un casque, sous peine d’amende. « C’est inclus dans le Code de la sécurité routière. On doit être âgé d’au moins 18 ans », indique Louis Lalonde, l’utilisation étant permise aux 14 à 17 ans détenant un permis de classe 6D (cyclomoteur).
Chez Chronocité à Saint-Georges, plus de la moitié des vélos vendus sont catégorisés électriques. Selon Michelle Bizier, copropriétaire, les acheteurs doivent prévoir un entretien plus régulier. « Même si la technologie s’améliore avec les années, il existera toujours des mises à jour », précise celle-ci.
Essai cyclable
N’ayant jamais essayé un vélo à assistance électrique, Chronocité m’a fait vivre cette expérience le mercredi 10 juillet.
Concentrant ma balade au centre-ville de Saint-Georges et les rues avoisinantes, j’admets mon coup de cœur au niveau des fortes pentes. N’étant pas un bon grimpeur, il m’arrive souvent d’éviter les trajets avec des côtes. Un vélo électrique règle ce problème d’un simple coup de pédale.
Rien à redire sur le confort et la tenue de route, mis à part le poids du vélo si on le transporte dans nos bras. La vitesse maximale du moteur est de 32 km/h, ce qui demeure rapide pour un vélo. Le danger de frapper un individu ou véhicule est particulièrement présent sur une piste cyclable.
Personnellement, je me vois utiliser un vélo électrique dans quelques années, au moment où la forme physique diminuera avec l’âge. Si vous faites ce type d’achat, conservez un minimum de civisme envers les autres usagers.