Richard Lehoux planchait sur des lois agricoles et agroalimentaires
Au travers d’une session chargée à la Chambre des communes d’Ottawa, Richard Lehoux, député de Beauce, s’est penché notamment sur deux projets de loi chers à ses yeux.
Siégeant au Comité permanent de l’agriculture et l’agroalimentaire, Richard Lehoux a appuyé les projets de loi C-280 (Loi sur la protection financière pour les producteurs de fruits et légumes frais) et C-275 (Loi modifiant la Loi sur la santé des animaux – biosécurité dans les exploitations agricoles).
La première législation garantira les paiements aux producteurs, en cas de faillite des acheteurs. « Cela faisait suite à la faillite d’un distributeur ontarien. Les producteurs maraîchers se retrouvaient souvent dans les derniers créanciers. Aucune loi ne les protégeait pour sécuriser leur gagne-pain », précise M. Lehoux, ajoutant que C-280 englobera tous les producteurs maraîchers canadiens.
Quant à la seconde législation, elle pénalisera les intrus s’introduisant illégalement sur les fermes. L’un des objectifs est d’éviter l’exposition aux maladies ou substances toxiques susceptibles de causer une contamination. « On avait vu un exemple de ça à Saint-Hyacinthe », indique Richard Lehoux, en référence à l’intrusion de militants véganes à la Ferme Les Progreg (décembre 2019).
Il travaille aussi sur un projet de loi privé touchant la protection des consommateurs. Lié à l’étiquetage des produits alimentaires, ce dernier sera présenté au Parlement en temps opportun.
« On doit vérifier plusieurs éléments avant de déposer le projet de loi. Les sujets agricoles et agroalimentaires passent trop souvent sous le radar des médias nationaux », déplore le député de Beauce, félicitant au passage les médias de sa région s’intéressant à ces domaines.
Odeur électorale
De janvier à juin, Richard Lehoux a posé 27 questions en chambre sur divers sujets, dont la fiscalité, l’agriculture et les dépenses publiques. Livrant également deux discours et quatre déclarations, celui-ci fait partie d’un groupe de travail préparant la prochaine plateforme du Parti conservateur fédéral.
« On gagne à connaître notre chef (Pierre Poilievre). Il martèle bien ses messages, même si des personnes lui trouvent un ton abrasif. C’est un premier ministre en attente. Tous les jours, je me fais parler de l’inflation et du coût de la vie. On me demande à quel moment nous sortirons Justin Trudeau du pouvoir », mentionne Richard Lehoux.
Se réjouissant de la victoire des conservateurs à l’élection partielle de Toronto-St.Paul’s, le 24 juin dernier, il n’y voit toutefois pas un signe d’élection hâtive. « La coalition libéral-NPD tient le coup avec l’appui des bloquistes », dit M. Lehoux, rappelant que les conservateurs continueront d’exiger une voie rapide vers l’équilibre budgétaire.
Tour de la circonscription
Avant son retour au Parlement l’automne prochain, Richard Lehoux sillonnera sa circonscription cet été pour rencontrer les citoyens, organismes et élus municipaux. Il fera sentir sa présence dans plusieurs événements et festivals en Beauce.
« J’adore cette partie de mon travail. Il n’y a pas de plus grand honneur que de travailler au nom des Beaucerons. Je suis encore plus reconnaissant de pouvoir le faire aux côtés de mes collègues du caucus conservateur, unis autour d’une vision basée sur le gros bon sens », conclut M. Lehoux.