La lutte contre la berce du Caucase se poursuit

ENVIRONNEMENT. La lutte contre la berce du Caucase se poursuit en Chaudière-Appalaches. Les neuf organismes de bassins versants (OBV) de la région ont repris leur objectif « zéro graine au sol » pour une septième année consécutive.

Les équipes ont entrepris, durant le mois de mai, la visite des sites connus pour vérifier la présence de nouveaux plants et les arracher au besoin. Les premiers résultats sont encourageants, mais sachant qu’il reste peut-être des graines en dormance au sol, la lutte prend alors toute son importance. Si certaines colonies sont en bonne voie d’éradication, d’autres restent des chantiers d’envergure.

« Les citoyens et citoyennes de la Chaudière-Appalaches sont nos yeux sur le terrain.  Avec la grandeur du territoire à couvrir, les OBV de la région ne peuvent pas trouver tous les foyers d’envahissement sans eux », insiste Véronique Dumouchel, directrice générale du Conseil de bassin de la rivière Etchemin. Les OBV invitent la population à rester vigilante et à signaler la présence de la berce du Caucase sur le site web www.byebyeberceducaucase.com ou par téléphone à 581 224-6671.

Des résultats encourageants

La saison d’éradication à l’été 2023 a donné des résultats encourageants vers l’objectif « zéro graine au sol ». La plante envahissante est toujours en régression dans la région. Les signalements ont été peu nombreux l’an dernier, mais ont tout de même permis de découvrir quelques nouvelles colonies. En 2023, on estime que plus de 60 000 plants ont été arrachés, pour un total de plus de 380 000 plants depuis les débuts de la lutte régionale en 2018.

La berce du Caucase est une plante mesurant de 2 à 5 mètres de haut. Ses feuilles peuvent atteindre 1,5 mètre de largeur et 3 mètres de longueur. À maturité, un seul plant peut produire de 15 000 à 20 000 graines. Le danger de cette plante exotique envahissante provient de sa sève, incolore et indolore, qui peut causer des brûlures importantes au contact avec la peau. Ces brûlures surviennent dans les 24 à 48 heures après le contact.