Peu de progrès à la table des négociations

GRÈVE. Les représentants du Syndicat des travailleuses et travailleurs municipaux de la ville de Saint-Georges, affilié à la CSN, et leurs homologues de la ville, se sont rencontrés mercredi dernier en présence d’une conciliatrice du gouvernement. Malgré cela, les négociations semblent être dans une impasse.

Du côté des travailleurs, le vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics, Simon-Mathieu Malenfant, a affirmé vendredi dernier que les membres étaient prêts à négocier de bonne foi et a demandé à la Ville de revenir à la table des négociations. « La balle est dans leur camp », a-t-il mentionné.

De son côté, le maire de Saint-Georges, Claude Morin, a indiqué que la conciliatrice a présenté une hypothèse de travail en vue d’en venir à un règlement. « L’hypothèse a été présentée à chaque partie séparément et elle a été refusée par le syndicat », a précisé M. Morin.

Le principal point qui achoppe demeure les salaires. La partie syndicale demande une hausse en fonction de l’augmentation de l’Indice des prix à la consommation. « La Ville reste sur ses propositions du début. Saint-Georges est une ville qui a les moyens. Elle ne cesse de déplacer les événements à des coûts faramineux », a ajouté M. Malenfant.

Appui de la population

Questionné à ce sujet, M. Malenfant ne pouvait spécifier le niveau d’appui de la population envers les travailleurs. « Quand ils manifestent, ils reçoivent l’appui des automobilistes qui circulent, mais nous n’avons pas tenu de sondage à cet effet. Je sais également que Saint-Georges a reçu beaucoup de plaintes concernant l’annulation d’activités, mais on ne sent pas d’hostilité envers nos membres. Les gens comprennent le combat », a-t-il soutenu.

Pour ce qui est de l’annulation d’événements, M. Morin a maintenu que les citoyens comprennent la situation. « Ce n’est pas notre décision », a-t-il lancé.

Précisons que le syndicat, qui compte une soixantaine de travailleurs, est sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2022. Après avoir tenu quatre jours de grève en février dernier, il a déclenché une grève générale illimitée le 2 mars.