Alex Kirouac, au service de la chanson

CULTUREL. Sur scène, on le voit que très peu, car il se cache derrière ses batteries. Pourtant, Alex Kirouak donne le ton à la musique.

Le beauceron originaire de Saint-Georges, Alex Kirouac, a commencé à jouer de la batterie dès l’âge de 8 ans. Après son secondaire, il a été étudié en musique au Cégep de Drummondville pour ensuite se diriger à l’UQAM, à Montréal, pour  être formé par Pierre Hébert, son idole de toujours, qui était le batteur de Céline Dion et de plusieurs autres artistes.

« Mon parcours a débuté rapidement dès mon cégep à Drummondville, j’allais remplacer ici et là avec des artistes et des bands », raconte l’homme de 31 ans.

Une rencontre significative

 Adolescent, M. Kirouac a vu Éric Maheu en spectacle à Saint-Côme. Il l’a rencontré en personne en 2009, au Rock Café. L’artiste l’appela près de 10 ans plus  tard.

« Éric a été pour moi une référence. C’était un Beauceron comme moi. Je le suivais sur les réseaux sociaux, mais on ne se croisait jamais sur la route.[…] On s’est entendu dès le départ. En 2017, il m’a appelé, il voulait un autre beauceron dans l’équipe de Kaïn et de La Chicane, en 2021 », se souvient-il. Le musicien travaille aussi avec Isabelle Boulay.

Le plus fidèle à ce que l’artiste veut

Pour l’artiste, il est important de donner le ton exact à la chanson.

« Je suis au service de la chanson, je veux juste rendre la pièce à l’artiste comme le drum qui était sur l’album. »

La batterie évolue comme tout autre instrument, le défi d’Alex Kirouac est de se tenir à jour.

« La musique évolue énormément. C’est important de lire ce qui sort et ce qui entre comme nouveauté, et d’écouter beaucoup de musique. »  D’ailleurs, avant de s’attarder sur les paroles d’une chanson, le batteur écoute les changements d’accords, la mélodie, la construction de la chanson, beaucoup plus que la chanson en elle-même.

« Les paroles viennent à la quatrième ou cinquième écoute », précise-t-il.

Le style de musique de Kaïn, La Chicane et d’Isabelle Boulay sont complètement différents et le batteur insiste que des défis, il en rencontre tous les jours, puisque les demandes dans les trois styles sont différentes également.

« Ma job est de servir l’artiste et de répondre à ses demandes », conclut-il.