L’importance de trouver l’équilibre entre les études et le travail
EMPLOI. Alors que les jeunes sont de retour sur les bancs d’école, les Partenaires pour la réussite éducative de Chaudière-Appalaches (PRÉCA) rappellent l’importance de se soucier de la conciliation des études et du travail.
« Concilier travail et études peut être bénéfique à plusieurs niveaux, mais il importe aussi de souligner qu’une mauvaise conciliation peut précipiter le décrochage scolaire. Nous savons que la région de Chaudière-Appalaches se distinguait du reste du Québec avant la pandémie quant au travail pendant l’année scolaire, et tout nous porte à croire que cela s’est exacerbé dans les deux dernières années. Nous nous devons d’être vigilants », indique la directrice générale de la PRÉCA, Ariane Cyr, par voie de communiqué.
La littérature scientifique permet d’apprendre que le travail peut être positif en encourageant, par exemple, l’autonomie ou de nouveaux apprentissages. Cependant, les études révèlent également qu’un emploi peut nuire à la réussite éducative, car le risque de décrochage scolaire augmente proportionnellement au nombre d’heures travaillées.
Dans notre région, comparativement au reste du Québec, un plus grand nombre de jeunes travaillent pendant leurs études secondaires, et ils étaient plus nombreux à travailler plus de 16 heures par semaine. D’où l’importance de trouver un équilibre entre les études et le travail. La littérature scientifique suggère un maximum de 15 heures par semaine.
Au travail encore plus tôt
Avec la pénurie de main-d’œuvre actuelle, les employeurs font face à des besoins criants de personnel. Cela porte à croire que les jeunes se lancent plus tôt sur le marché du travail. Il est important de préciser que le fait de travailler pendant ses études, pour les jeunes de 11 à 14 ans, n’est pas une réalité documentée, souligne la PRÉCA, et il n’y a donc pas de données pour éclairer la prise de décision.
« Travailler ou pas, c’est un choix qui revient au jeune, et dont il discute avec ses parents. Toutefois, notre rôle en tant que décideurs, employeurs et famille, est d’être vigilants et proactifs pour permettre aux jeunes qui travaillent de réussir et d’être épanouis tout à la fois », conclut Ariane Cyr.