Un besoin grandissant d’éducation agricole en Chaudière-Appalaches
AGRICULTURE. Le 17 juin dernier, le gouvernement du Québec a annoncé le maintien de l’aide financière pour le déploiement du projet éducatif « L’agroalimentaire s’invite à l’école (AAIE) ». Malgré la bonne nouvelle, Andrée-Anne St-Pierre, présidente de la Fédération de la relève agricole du Québec en Chaudière-Appalaches, croit qu’il reste toujours du travail à faire pour l’éducation agricole dans la région.
En date du 14 juillet, aucun établissement scolaire de la région ne collaborait avec l’organisation AgrÉcoles, responsable de l’AAIE. Avec ce financement, elle souhaite toutefois élargir son réseau d’écoles primaires qui bénéficieront du programme dans les prochaines années.
« Ce programme agricole permettrait de montrer ce que c’est de faire pousser un légume, l’ampleur de la tâche et la gestion aux jeunes en Chaudière-Appalaches. Même chose pour la production animale pour conscientiser la future génération », mentionne Mme St-Pierre.
Elle rappelle que l’agriculture est un important vecteur économique pour Chaudière-Appalaches. Selon elle, il est primordial de bien éduquer les générations futures, de leur montrer l’importance de l’agriculture et l’importance de l’achat local.
« L’agriculture a un impact économique majeur sur la région. Autant les agriculteurs font rouler l’économie avec leur produit, mais aussi en achetant le diesel, la semence et l’alimentation des animaux dans les commerces environnants », affirme-t-elle.
Autres initiatives agricoles
Même si le programme AgrÉcoles n’est pas présent dans la région, plusieurs autres initiatives sont mises sur pied. École-O-Champ est l’un des organismes à but non lucratif à offrir des services spécialisés en éducation agricole en Chaudière-Appalaches.
« École-O-Champ, c’est volontaire et bénévole. Il mise davantage sur la valorisation de leur produit, de leur travail et du monde agricole. Tandis qu’AgrÉcoles est subventionné par le gouvernement, mieux encadré et mise sur l’autonomie alimentaire saine et locale », conclut la présidente.