Un sujet qui cause la chicane
Faire des débats sur l’agriculture en Beauce est aussi risqué que de parler de politique ou sur la religion.
Récemment, c’est une publication de l’Institut économique de Montréal sur le système de production acéricole au Québec qui a causé un émoi dans la population. C’est sans compter toutes les opinions entendues sur le système de gestion de l’offre, un point majeur dans les présentes discussions entourant le renouvellement de l’ALÉNA.
Comme journaliste, j’ai l’obligation de conserver une totale neutralité dans mes reportages. Évidemment, cela ne m’empêche pas d’avoir des opinions dans le privé et par cette chronique. Dans des commentaires précédents, j’ai d’ailleurs avoué mon athéisme et mon penchant vers le fédéralisme.
Nos lecteurs ne m’ont jamais critiqué là-dessus, même si ce sont deux domaines où le ton peut monter rapidement dans une discussion. J’aime débattre et mes idées sont arrêtées sur plusieurs points.
Cependant, je n’ai jamais osé prendre un parti précis sur les dossiers agricoles. Mes reportages dans diverses fermes m’ont aidé à mieux comprendre le travail des agriculteurs et le processus allant du produit animal jusqu’au plat dans mon assiette.
J’ai épluché bien des dossiers sur l’UPA, en plus de rencontrer des producteurs approuvant ou détestant la gestion de l’organisme.
En Beauce, presque tout le monde connaît au moins une personne oeuvrant en agriculture. Ces travailleurs réalisent un travail exceptionnel nous permettant de déguster des produits d’ici ou d’exporter nos récoltes à l’international.
Est-ce que l’UPA encadre bien les agriculteurs ? Devrait-on abolir ce système ou le conserver ? Désolé pour vous, mais aujourd’hui, ça ne me tente pas de me chicaner !