Je n’ai pas la fièvre olympique
Alors que des milliers de Canadiens acclament nos athlètes en Corée du Sud, je me sens solitaire par mon absence d’intérêt envers les Jeux olympiques.
N’eut été la présence de Marie-Philip Poulin et d’Eliot Grondin, deux athlètes de chez nous, le sujet serait encore plus loin dans mes priorités.
Je n’agis pas ainsi pour manquer de respect envers nos athlètes. J’ai fait suffisamment d’entrevues avec Marie-Philip pour connaître tous les sacrifices que doivent accomplir les athlètes afin d’atteindre leurs idéaux.
C’est l’ensemble du contexte olympique qui m’amène à me poser des questions. On est loin de l’objectif premier des Jeux olympiques faisant découvrir la relève du sport sous la devise «Un esprit sain dans un corps sain» par Pierre de Coubertin.
Les cas de dopage ont été nombreux au fil des années. Même si l’on affirme que les contrôles ont été resserrés, le mal est fait et les doutes subsisteront toujours. Pensez au récent complot de la Russie qui a accueilli les Jeux… en 2014 !
Les pays hôtes doivent souvent créer de nouvelles infrastructures pour accueillir les Jeux olympiques. Une grande partie de ces dernières sont abandonnées après la tenue des festivités.
Des vidéos de ces infrastructures déchues prouvent que ce tempérament est un gaspillage éhonté en argent et une insulte à notre environnement. Pourquoi ne pas tenir les jeux toujours au même endroit ? Les pays n’auront qu’à mettre des fonds dans un pot pour conserver les infrastructures en bon état. Ainsi, les pays qui ne contribueront pas ne pourront donc y participer !
Pouvez-vous aussi m’expliquer votre intérêt soudain pour le curling, la luge, le bobsleigh ou le patinage artistique alors qu’en dehors des Jeux olympiques, vous ne regardez jamais ça ?
Quand on aime réellement un sport, on ne s’y intéresse pas seulement aux quatre ans.