Plus d’échanges pour moins de pesticides en agriculture
Les fédérations de l’UPA de la Chaudière-Appalaches, du Bas Saint-Laurent et de l’Estrie ont reçu l’aval du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) pour lancer le projet Réseau bio-conventionnel, plus d’échanges pour moins de pesticides.
Ce réseau d’expertises facilitera les échanges entre les producteurs biologiques, conventionnels et conseillers du milieu agricole. Le but est d’outiller les producteurs à adopter des méthodes plus respectueuses de l’environnement afin de lutter contre les ennemis des cultures.
Au cours des trois prochaines années, les fédérations organiseront des séances d’information, ateliers de discussions et visites de démonstration en champ. Des activités de sensibilisation aux risques pour la santé et l’environnement, liés à l’application de produits phytosanitaires, figurent aussi au programme.
« Tout en valorisant l’expérience des agriculteurs, la mise en commun du savoir-faire permettra d’adopter collectivement des pratiques nécessitant moins de produits phytosanitaires », dit James Allen, producteur de lait et président de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du Plan d’agriculture durable 2020-2030 du gouvernement du Québec.