#Moiaussi… mais pas tout le temps
Le mouvement #Moiaussi est loin d’être une vague passagère. Malheureusement, des cas douteux se mêlent aux témoignages de véritables victimes.
Ce triste constat existe notamment à cause de l’omniprésence des médias sociaux dans nos vies et de médias nationaux prêts à n’importe quoi pour obtenir des clics et vendre de la copie.
Les procès se déroulent maintenant sur la place publique. Les «accusés» sont déjà coupables et crucifiés par les citoyens sans avoir prononcé un seul mot. Dans une société civilisée, rappelons-nous que toute personne est innocente jusqu’à preuve du contraire.
De plus, des histoires n’ayant aucun sens se sont mêlées à cette vague de dénonciations. Gilbert Sicotte a été suspendu du Conservatoire d’art dramatique de Montréal parce que comme professeur, il aurait crié auprès de ses étudiants. Vous mettez ça sur le même niveau que Gilbert Rozon et ses supposées agressions sexuelles, ou Éric Salvail avec son pénis-coucou ?
Le point qui me décourage particulièrement, c’est que les hommes voulant cruiser ou faire la conversation à une femme seront vus comme des harceleurs ou violeurs systématiques par certaines demoiselles. Je plains les actuels célibataires qui cherchent simplement la véritable âme sœur.
Mesdames, nous ne sommes pas tous des colons, mais il peut nous arriver d’être maladroits dans nos propos. N’oubliez pas que vous avez toujours l’option de dire non et quitter la pièce.
Vous êtes ou avez été victime de gestes déplacés sur le plan sexuel ? Votre devoir est de dénoncer cela à la police et non sur Facebook ou dans un média. Si votre cause est juste, des accusations seront déposées au tribunal. Le système judiciaire n’est pas parfait, mais je le préfère à un monde où la population est juge et bourreau à la fois.