Signalements à la DPJ : le temps d’attente en hausse constante

ACTUALITÉS. Depuis le début de la pandémie, Caroline Brown, directrice de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) de Chaudière-Appalaches, indique que le temps d’attente des traitements de dossiers et le nombre de signalements sont en constantes augmentations.

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« Il y a eu une certaine diminution en début de pandémie lorsque les écoles étaient fermées. Depuis la réouverture, les gens vont de moins en moins bien, autant chez les jeunes que les adultes, et le nombre de dossiers à traiter est donc en constante augmentation », mentionne-t-elle.

Présentement, le nombre de signalements est environ 9 % plus élevé comparativement à l’an dernier. Le temps d’attente pour un cas devant les tribunaux est de son côté d’environ six mois.

« La loi prévoit certains délais, mais même s’ils ne sont pas respectés, il n’y a pas de sanction. On sait que c’est complexe, mais c’est aussi loin d’être dans l’intérêt de l’enfant toute cette attente », précise la directrice.

Quant aux dossiers à l’interne, lorsqu’ils sont urgents, ceux-ci sont pris en charge immédiatement. Dans les situations non urgentes, le temps d’attente avant le traitement du dossier est d’environ neuf jours. Deux semaines supplémentaires doivent être également ajoutées avant l’arrivée d’un intervenant sur le terrain.