Bébé ébouillanté en 2014: la mère réclame 60 000 $ à la garderie
Stéphanie Drouin, la mère du jeune Dylan qui avait été ébouillanté dans une garderie de Saint-Georges en 2014, a déposé une poursuite d’un peu plus de 60 000 $ contre l’établissement en question, Au Ruisseau de mon enfance et sa responsable, Marie-Claude Grondin.
Mme Drouin réclame 50 000 $ pour son fils en raison des conséquences qu’il a subies. «Encore aujourd’hui, il en garde certaines séquelles. On ne peut pas exposer son bras au soleil sans appliquer de la pâte d’oxyde de zinc. La crème solaire n’est pas assez forte. Aussi, il ressent beaucoup plus le froid sur son bras gauche. Ça va toujours rester sensible. Ce sera à lui de s’adapter à la situation», explique-t-elle.
Dans le document de la poursuite, la demanderesse fait état des cicatrices qui «sont apparentes sur et sous son bras», de terreurs nocturnes pendant trois mois à la suite de l’accident, ainsi qu’une perte d’autonomie «qui s’est résorbée».
De plus, elle réclame 10 000 $ pour elle-même la perte de loisirs, de sommeil et les jours de congé qu’elle a dû prendre pour s’occuper de Dylan. Aussi, une réclamation d’environ 945 $ a été déposée pour compenser les frais de déplacement à l’hôpital L’Enfant-Jésus de Québec.
La poursuite reproche aux défenderesses, soit Mme Grondin et la garderie, de ne pas avoir contacté une ambulance ni d’avoir composé le 911. Elle ajoute que les blessures ont été causées par une problématique au niveau de la surveillance de l’enfant et dans les soins qu’il devait recevoir, «sinon, une telle situation ne serait pas arrivée».
Rappelons qu’en 2014, l’enfant, alors âgé de 10 mois, a subi des brûlures aux deuxième et troisième degrés aux mains, aux bras et à la jambe en renversant l’eau servant à faire chauffer son biberon. Il se trouvait alors sur le comptoir et jouait avec sa suce selon une entrevue qu’avait accordée Mme Drouin au Journal.