Deux ans de pandémie : mission accomplie selon le CSSBE
Depuis le début de la pandémie, le Centre de services scolaire de la Beauce-Etchemin (CSSBE) a eu à faire face à son lot de difficultés. L’adaptation à cette situation n’a pas toujours été évidente.
À lire aussi : Deux ans de pandémie : des défis demeurent pour les entreprises
« Avec le temps, je crois que le CSSBE peut dire mission accomplie concernant sa gestion de la pandémie. Il faut savoir qu’au départ, on était dans une situation inconnue, peu de gens savaient ce qu’était une pandémie. On a surtout suivi les consignes très strictes », rappelle Fabien Giguère, directeur général du CSSBE.
La première fermeture en mars 2020, la réouverture cinq semaines plus tard, l’éducation en ligne et la vaccination dans les écoles ont été, selon celui-ci, les moments marquants de cette pandémie. Le directeur général note toutefois une forte résilience de tout le monde, autant du côté des enseignants, des élèves que des parents.
Ils ont dû s’adapter à plusieurs reprises sans réel droit de parole et avec des promesses gouvernementales souvent longues avant d’être appliquées. « Ce qui a été le plus difficile, ce sont les changements constants des règles et leur application qui n’a pas toujours été évidente », mentionne M. Giguère.
Activités parascolaires
La majorité des activités parascolaires ont été annulées jusqu’en juin 2021. En septembre dernier, plusieurs compétitions ont pu reprendre, mais la plus récente fermeture a causé un énorme doute sur la reprise des événements après les Fêtes.
« Les enfants nous ont rapidement spécifié cette crainte de devoir encore une fois tout annuler pour le reste de l’année scolaire. Ne pas pouvoir voir et jouer avec leurs amis a été une situation très difficile à vivre pour plusieurs d’entre eux », indique Isabelle Gilbert, directrice des services éducatifs au CSSBE.
Afin de garder les jeunes actifs, les activités sportives ont surtout été réalisées en groupe-bulle tout au long de la pandémie. Les autres événements parascolaires se sont surtout déroulés en ligne lorsque le tout était possible.
« L’engouement pour les différentes activités parascolaires a toujours été bien présent. Les enfants ont, peu importe l’offre, répondu positivement, car ça leur permettait de socialiser », admet Mme Gilbert.
Aujourd’hui, l’offre de services est revenue à la normale. La directrice précise toutefois que les habitudes des organisateurs ont énormément changé. Plusieurs d’entre eux ont dû adapter leurs installations afin de pouvoir accueillir des groupes scolaires.
Impacts de la COVID-19
Malgré les inconvénients, la pandémie n’a pas eu que des effets négatifs sur le système d’éducation. Elle a permis au CSSBE de mettre à jour son système informatique en plus d’approfondir les connaissances sur le web des enseignants.
L’apprentissage des étudiants n’aura pas été impacté autant que prévu. Malgré des études présentement en cours, le CSSBE n’a pas observé une augmentation majeure du nombre d’échecs comparativement aux années précédentes.
« Les fermetures durant la pandémie ont permis de revoir ce qui est vraiment essentiel à l’éducation des étudiants. À long terme, on ne croit pas qu’il aura des séquelles majeures, mais plutôt de la récupération à faire. Il y a d’autres enjeux, comme le taux d’anxiété, qui seront assurément plus préoccupants », conclut Fabien -Giguère.