De nouveaux arrivants s’adaptent à la vie beauceronne
L’école Mgr Beaudoin de Saint-Georges a tenu une activité d’accueil sur l’heure du midi le 24 octobre à laquelle ont pris part 26 nouveaux arrivants provenant de tous les continents.
La plupart sont des travailleurs temporaires venus ici pour pallier au manque de main-d’œuvre dans les entreprises de la région. C’est le cas d’Arturo Alpizar, originaire du Costa Rica, qui a été engagé par Manac après avoir été référé par Travailleur sans frontière, une entreprise spécialisée dans la recherche d’employés à l’international. «Je suis arrivé en Beauce il y a un an et quatre mois. Au début, c’était difficile, car je ne parlais pas le français, mais je me suis bien adapté. Les gens sont sympathiques», mentionne-t-il.
M. Alpizar a quitté le Costa Rica pour offrir une meilleure vie à sa famille. «C’est plus facile de trouver un emploi ici et le salaire est suffisant pour subvenir à nos besoins», ajoute-t-il, précisant que sa femme et sa fille l’ont rejoint depuis trois mois.
Également du Costa Rica, Jennifer Hart Mejía est arrivée à Saint-Georges il y a bientôt trois mois pour vivre avec son mari qui est originaire de la région. «C’est complètement différent du Costa Rica, mais je me sens bien. La plus grande différence est la température. Les quatre saisons illustrent le cycle de la vie. On voit la nature renaître au printemps, l’été est magnifique, puis elle meurt en quelque sorte à l’automne, mais ça reste ma saison favorite. Les couleurs sont magnifiques», explique-t-elle.
Originaires des Philippines, Laurence et Jovy, qui sont arrivées dans la région il y a six mois et quatre ans respectivement pour suivre leurs maris. «Le Canada est un bel endroit pour commencer une nouvelle vie», indiquent les deux amies qui se sont rencontrées lors des cours de francisation. Toutefois, elles ont affirmé s’être senties discriminées à quelques reprises lorsque questionnées sur la façon dont se déroulait leur adaptation, mais elles précisent aussitôt que la majorité des gens sont accueillants.
Monir est arrivé de la France en 2013 pour travailler chez Manac à la suite de la campagne «Viens te souder à la Beauce». Sa femme, Noura, originaire du Maroc, est venu le rejoindre un an plus tard. Cette dernière estime bien s’adapter. «Je fais quelques heures de bénévolat chez Moisson Beauce pour mieux me familiariser à la région et connaître des gens en plus de suivre les cours de français trois jours par semaine», précise-t-elle. Bien qu’elle porte le voile, celle-ci mentionne qu’elle n’a jamais eu de remarque à ce propos.
Une autre activité de francisation était organisée au même moment au Cégep Beauce-Appalaches avec les personnes ayant un niveau plus avancé.