Nous sommes en guerre
Nous sommes en guerre contre un ennemi invisible mais implacable.
Les pertes, essentiellement civiles, s’élèvent à 11 000 personnes pour le Québec, 3 500 000 dans le monde jusqu’à maintenant. Et ça ce ne sont que les décès.
Les dommages collatéraux sont énormes : débordements et retards dans les soins de santé, explosion des problèmes de santé mentale chez les petits et les grands, arrêt de certaines activités économiques, paralysie de la vie sociale et familiale.
Dans une guerre traditionnelle, nous serions conscrits. On vous demanderait, surtout aux jeunes, de vous enrôler et d’aller servir de chair à canon.
Pour cette guerre, ce qu’on vous demande, ce n’est que de relever la manche de votre chemise et d’aller vous faire injecter un vaccin.
Ce n’est qu’ainsi que nous allons exterminer l’ennemi et gagner cette guerre et retrouver une vie normale.
Ce n’est pas 75% de vaccination qu’il faut viser, c’est 100%. Aucune pitié et aucune négociation avec cet ennemi appelé SARS-covid-19.
Pierre-C. Poulin, pédiatre, Saint-Georges