Influenza: près de 80 000 doses administrées en Chaudière-Appalaches
Le nombre de doses de vaccins contre l’influenza administrées dans la région de Chaudière-Appalaches cette année a augmenté sensiblement atteignant 78 544 doses, comparativement à 67 009 en 2019-2020.
Cette hausse serait observée dans chacune des MRC de la région indique Maryse Rodrigue du service des communications du CISSS Chaudière-Appalaches. « La campagne a été beaucoup plus agressive cette année, particulièrement pour rejoindre les personnes avec des conditions médicales les rendant vulnérables à l’influenza. Dans le contexte de la COVID, nous voulions éviter le cumul des deux maladies », indique-t-elle.
La vaccination était disponible dans davantage de milieux cette année. La proximité du service de vaccination a peut-être permis de convaincre plus de personnes de se faire vacciner, selon elle. « Nous croyons que les gens ont bien compris que la transmission de la COVID en même temps que l’influenza pouvait les rendre plus vulnérables et plus de personnes se sont prévalues de la vaccination. »
La vaccination s’est pourtant faite sur rendez-vous exclusivement, par monvaccin.ca ou en contactant une centrale téléphonique. Des cliniques de vaccination ont été ouvertes dans chaque secteur soit Lévis et les environs, la Beauce, Thetford et Montmagny. Les localités n’étaient pas visitées cette année, contrairement aux années passées.
«Davantage de pharmacies ont offert le service de vaccination, de même que certaines cliniques médicales et cliniques de soins infirmiers, comme les années passées. Les groupes de médecine familiale ont fourni aux CISSS les listes de leur clientèle vulnérable. Cela a permis de cibler directement la clientèle pour qui le vaccin est indiqué, diminuant ainsi les complications et les hospitalisations liées à l’influenza », précise Mme Rodrigue.
Elle confirme d’ailleurs que les cas d’influenza et autres infections virales respiratoires ont grandement diminué cette année, autant dans la région, qu’au Québec et au Canada. « Cette situation est particulière. Il est probable que les mesures de prévention mises en place pour diminuer la transmission de la COVID expliquent en grande partie ce phénomène. »